04/01/2020 Le Tchad rapatrie ses soldats du Nigeria mais la lutte contre Boko Haram continue
Lu sur Lignes de Défense
Le Tchad rapatrie ses soldats du Nigeria mais la lutte contre Boko Haram continue
Le Tchad rapatrie ses soldats du Nigeria mais la lutte contre Boko Haram continue
Plus de 2 000 soldats en intervention au Nigeria (400 selon Tchad Infos) sont rentrés vendredi après plus de dix mois d’opération au Nigeria. Ils avaient été redéployés sur les rives ouest du lac Tchad en soutien à l’armée nigériane qui manquait de moyens pour protéger cette partie du lac face aux djihadistes de Boko Haram.
Selon le porte-parole de l'armée tchadienne, le colonel Azem Bermandoa, "il n'y a plus aucun de nos soldats au Nigeria. Ceux qui sont rentrés vont regagner leur secteur dans le lac Tchad".
Le contingent tchadien de la Force mixte multinationale a franchi la ville frontalière de Kousseri en direction de la capitale N’Djamena. Le convoi d'une centaine de véhicules aurait rejoint le centre d’instruction militaire de Koundoul, à une quinzaine de kilomètres au sud de N’Djamena.
Ce retour intervient peu après l'annonce d'un massacre sur le lac Tchad. Selon la BBC, des miliciens suspectés d’appartenir à Boko Haram ont tué au moins 50 personnes sur une île située à la frontière entre le Cameroun et le Tchad. Ce massacre remonte au 22 décembre 2019, mais les informations n’ont commencé à remonter que le 3 janvier. Cette région serait devenue un centre névralgique pour Boko Haram depuis que l’armée tchadienne a cessé d’y patrouiller. Ce qui pourrait expliquer le redéploiement militaire.
Selon le porte-parole de l'armée tchadienne, le colonel Azem Bermandoa, "il n'y a plus aucun de nos soldats au Nigeria. Ceux qui sont rentrés vont regagner leur secteur dans le lac Tchad".
Le contingent tchadien de la Force mixte multinationale a franchi la ville frontalière de Kousseri en direction de la capitale N’Djamena. Le convoi d'une centaine de véhicules aurait rejoint le centre d’instruction militaire de Koundoul, à une quinzaine de kilomètres au sud de N’Djamena.
Ce retour intervient peu après l'annonce d'un massacre sur le lac Tchad. Selon la BBC, des miliciens suspectés d’appartenir à Boko Haram ont tué au moins 50 personnes sur une île située à la frontière entre le Cameroun et le Tchad. Ce massacre remonte au 22 décembre 2019, mais les informations n’ont commencé à remonter que le 3 janvier. Cette région serait devenue un centre névralgique pour Boko Haram depuis que l’armée tchadienne a cessé d’y patrouiller. Ce qui pourrait expliquer le redéploiement militaire.