Le ministre de la Défense a déclaré dans le Journal du dimanche (JDD) du 2 mai 2015 au sujet de l'affaire Sangaris: « Si les faits sont avérés, je le dis très fortement, je ne mesurerai pas ma colère, parce lorsque le soldat français est en mission, il est la France. Si d’aventure un seul d’entre eux a commis de tels actes, qu’il se dénonce immédiatement. (…) Dans ce genre d’opération militaire, chacun doit faire son devoir, l’autorité du commandement doit s’exercer. Si quelqu’un a sali le drapeau, parce que c’est de cela qu’il s’agit, il faut qu’il le dise dès à présent, car cela revient à trahir ses camarades, l’image de la France et la mission des armées. »

« Si quelqu'un a sali le drapeau... cela revient à trahir l'image de la France. »

L’ASAF souhaite que cette phrase de monsieur Le Drian conduise enfin le président de la République à annuler le choix de Jean Zay  pour entrer au Panthéon. En effet, elle devrait aussi s'appliquer à Jean Zay qui, au même âge que ces soldats soupçonnés d'un acte inexcusable, a réellement sali le drapeau par des mots d'une rare  violence. En traitant le drapeau français de « torche-cul », « d’ignoble symbole », de « saloperie tricolore » il a effectivement sali le drapeau et trahi l’image de la France.

Malgré cela, il  devrait entrer au Panthéon comme un héros aux côtés de vrais héros résistants, alors qu'il n'en est pas un, mais seulement une des nombreuses victimes  de la Milice de Vichy.

L’entrée de Jean Zay au Panthéon le 27 mai prochain, si elle était maintenue, constituerait bien une trahison de l’image de notre pays inacceptable pour les Français.