19/11/2017 Hommage à Yves COURTAI (cimetière de Feucherolles)
Au cimetière de Feucherolles ... Quelques photos et un beau discours de Gérard Dufour pour une belle cérémonie avec grande participation de la section.
Discours de notre vice-président Gérard Dufour:
Yves Courtai comme 1.343.000 appelés ou rappelés du contingent et 407.000 militaires d’active, a quitté la métropole, pour rejoindre l’autre côté de la Méditerranée, l’Algérie, territoire français comprenant 4 départements.
Yves Courtai appartenait au 1er Régiment de Chasseurs Parachutistes, le plus vieux régiment parachutiste français.
Il était fier de porter la tenue camouflée, tenue réservée aux troupes d’élite,
fier d’être coiffé du béret amarante, coiffure réservée aux parachutistes,
fier de la devise du régiment : « vaincre ou mourir »
fier du refrain du chant régimentaire : « prends garde aux rapaces qui fondent du ciel ».
Sur cette nouvelle terre, il découvre un autre climat, une architecture différente, une population souvent hostile.
Yves Courtai va découvrir une vie opérationnelle intense. Pour la destruction de bandes rebelles, il apprend très vite les règles de la vie en campagne, le bienfait de l’eau des oueds, les popotes improvisées, les bivouacs, le crapahut, la fatigue, la souffrance.
Lorsque l’ennemi s’accroche farouchement, une chasse inlassable commence, de longues mises en place en véhicules, des approches lointaines à pied, des fouilles épuisantes de terrains, des héliportages au plus près des objectifs, le combat au corps à corps.
Le 19 novembre 1958, après 2 jours d’accrochages, Yves Courtai est mortellement blessé. En ce triste jour, avec plusieurs camarades, Yves Courtai rejoint l’Archange Saint Michel notre Saint Patron.
Afin qu’Yves Courtai repose dans une sépulture digne d’un combattant mort pour la France, la section UNP de Versailles, avec l’accord de sa famille, a procédé à la restauration de sa pierre tombale, supprimé le fronton lézardé qui risquait de s’effondrer, colmaté les fissures, remplacé le gravillon, renforcé les abords. Plusieurs fois par an, la section se charge de fleurir les jardinières.
Je vais terminer, par les paroles d’un chant que tous les militaires connaissent :
« Loin de chez nous, en Afrique, combattait le Bataillon, pour faire à la Patrie, sa grandeur, sa gloire et son renom ».
Puis, pour se réchauffer, quelques libations au Golf de Feucherolles :