NOTRE FAMILLE PARACHUTISTE DE NOUVEAU EN DEUIL

23/08/2012 Dernier Transall à Bricy

Le Transall de Bricy entre dans l'histoire

Une page se tourne.

Je l'avais bien connu, puisque j'avais franchi sa porte une bonne trentaine de fois lorsque j'encadrais les jeunes prémilitaires lors de leurs sauts de brevet.

 
Et lequel, de ces "prémis", n'avais pas connu - ou pratiqué - le "pipi de la peur", sage précaution, sinon absolue nécessité, juste avant de rejoindre les faisceaux pour s'équiper, les mains un tant soit peu fébriles ?


 

Voici donc un article lu sur le site www.larep.fr, concernant le dernier largage sur la DZ de Bricy:

Le Transall de Bricy entre dans l'histoire

Le Transall R18 a effectué, hier, son dernier largage de parachutistes sur la base aérienne de Bricy. Il a ensuite rejoint le Musée de l’air et de l’espace, au Bourget, où il sera exposé.

«Depuis plus de 44 ans, tu promènes ta silhouette légendaire dans les cieux du monde entier. À présent, ta nouvelle mission sera de témoigner d’une aventure humaine, militaire et mécanique. »

C’est avec ces mots que le général de brigade aérienne Philippe Gasnot a remis les clés du Transall R18, basé à Bricy (au nord d’Orléans), à la directrice du Musée de l’air et de l’espace du Bourget (Seine-Saint-Denis), la Chartraine Catherine Maunoury. Il y sera exposé à côté de la fusée Ariane, du Boeing 747 ou du Concorde. Le Transall, progressivement remplacé par l’A400M, entre ainsi dans l’histoire aéronautique.

 

 
Hier, l’avion de 40 mètres de long comme d’envergure, pouvant peser jusqu’à 45 tonnes en charge, a effectué sa dernière mission sur la base d’Orléans-Bricy. Une quarantaine de militaires se sont élancés à 300 et 2.500 mètres d’altitude. « Un dernier saut chargé d’émotion, souligne le capitaine Benoît Angelotti. C’est important dans la vie d’un militaire de penser à tout ce qu’ont fait les anciens dans cet avion. »

« Un 4x4 des airs »

Parmi eux, le major Jean Rodet-Loew, qui avait participé, en mai 1978, à l’opération « Bonite », au Zaïre, un des principaux faits d’armes de l’appareil. Cette opération avait permis de libérer 2.800 otages européens à Kolwezi. Et a valu au Transall R18 son nom de baptême : « Ville de Kolwezi », inscrit sur son nez.

Repeint dans sa peinture d’époque, un camouflage gris et vert, l’avion militaire a effectué, entre 14H30 et 15H30, hier, son dernier vol, de Bricy au Bourget. « Ce 4x4 des airs peut aussi bien traverser l’Atlantique que se poser sur des pistes instables et courtes », souligne le lieutenant-colonel Didier, le commandant de bord. Sur ses sièges en toile rouge, l’appareil accueille ses derniers passagers, assourdis par le vrombissement des moteurs. Quelques virages serrés pour finir le voyage en beauté et profiter d’une retraite au musée, après plus de 22.000 heures de vol.




31/08/2012

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