Avenir de l'UNP
Communiqué du Gal (er) Christian PIQUEMAL, Président National de l'UNP:
Bonjour à tous,
Le général (2S) CANN, membre du comité d’honneur de l’UNP, m'a demandé d’adresser le message ci-dessous et le courrier joint à tous les administrateurs et présidents de section de l’UNP.
Une large diffusion interne de ce document important doit être assurée dans les sections.
Par avance, je vous en remercie.
Avec ma fidèle amitié para.
CP
Président national UNP
Chers Amis Paras,
Dans ce monde particulier du bénévolat, il est de plus en plus difficile pour un président de trouver un successeur.
Cela vient d'être le cas à l'UNP où l'annonce d'un successeur au général Piquemal, Président national, en la personne du général Cambournac s'est faite de façon trop tardive pour pouvoir être prise en compte à temps, avant le Congrès national qui se tiendra à Pau les 30 et 31 mai et le 1° juin prochains.
La difficulté s'est accrue du fait que le général Cambournac ne quittera le service actif que le 31 juillet 2013 et que, de ce fait, il n'est pas disponible pour une responsabilité civile associative avant le 1° août 2013.
Ce climat d'incertitude a, au fil des mois, généré au sein du Conseil d'Administration de l'UNP une suspicion croissante suivie de vives dissensions.
Parallèlement, des partisans du général Cambournac se sont livrés, dans les sections départementales, à des débordements sous la forme de lettres ouvertes hostiles au général Piquemal.
Ces lettres dont l'indécence de la forme n'avaient d'égale que les a priori des arguments ont, à leur tour, provoqué une contre-réaction de masse en faveur du Président, de sorte qu'on courait le risque de vivre, au Congrès de Pau, une implosion de l'UNP.
Excédé par ces querelles stériles de Gaulois et arguant de ma qualité de Membre du Comité d'Honneur de l'UNP, j'ai rédigé la lettre ci-jointe à l'attention des membres de l'UNP.
Je vous l'adresse après l'avoir soumise à l'approbation de notre Président. Je vous demande de bien vouloir la diffuser largement car il nous faut resserrer les rangs.
Merci par avance.
Très cordialement
Général Cann
Général (2 s) François Cann
Membre du Comité
d’Honneur de l’U.N.P.
Membre du Comité
d’Honneur de l’U.N.P.
1er mai 2013
Avenir de l’U.N.P.
1. Au printemps 2012, des amis du Conseil d’Administration de l’U.N.P. me firent part de l’échéance à trouver rapidement un successeur à notre Président, le général Piquemal dont le dernier mandat arriverait à terme en été 2013.
On me suggéra la candidature du général d’armée Thierry Cambournac, inspecteur des armées et encore en activité jusqu’au 30 juillet 2013. Je l’avais connu en 1978 lorsqu’il était lieutenant au 17ième R.G.P. Je le contactai et il me donna son accord de principe, avec toutefois des réserves liées à un projet d’une reconversion civile assez prenante.
2. Le temps passant et n’ayant pas de nouvelles de ce projet, on me suggéra la candidature du général de brigade Patrice Caille, ancien adjoint au gouverneur de Paris. Je le connaissais pour l’avoir eu sous mes ordres comme lieutenant, chef de section au 8ième R.P.I.Ma. Mais il était déjà engagé, depuis la fin de son service actif, dans une société française en Afrique.
3. Fin 2012 j’entendis ressurgir la candidature du général Cambournac portée par des responsables départementaux. Je m’en félicitai.
C’est alors qu’apparurent les premières dissensions au sein du Conseil d’Administration de l’U.N.P. pour diverses raisons dont, entre autres, celle de la succession à la Présidence.
4. Le 27 mars dernier, je rencontrai le général Piquemal au camp de Souge à l’occasion de l’Assemblée générale annuelle de l’Entraide Para pour faire le point sur le Conseil d’Administration. Il me donna son accord pour que je sonde quelques membres du Conseil d’Administration.
De ce sondage, ressortaient :
- l’excellence du Président reconnue à l’unanimité (je répète : à l’unanimité) pour son engagement total, son bilan en recrutement, son remarquable contact avec les sections départementales, ses initiatives et ses exigences en matière d’organisation, de tenue et pour le chant.
- (paradoxalement) l’obligation de respecter les statuts et, par conséquent, d’accepter le départ du président , cette année.
- la nécessité absolue de mettre fin à la présence au Conseil d’Administration de membres influents, depuis trop longtemps en place et auxquels seraient reprochés des anomalies d’ordre financier et des excès de comportement.
5. Pour des raisons que j’ignore (n’étant pas moi-même membre du Conseil d’Administration), la candidature du général Cambournac se serait seulement manifestée vers le 20 décembre 2012, trop tard statutairement pour pouvoir être prise en compte lors du Congrès National qui se tiendra à Pau les 30, 31 mai et 1er juin 2013.
C’est alors (mi-avril) que deux sapeurs, le lieutenant-colonel Wierzbinski et le lieutenant-colonel Jean se mirent à lancer, par courriel, sous forme de lettres ouvertes adressées à tous les administrateurs et les présidents de l’U.N.P., l’opprobre et l’indignité sur le général Piquemal.
A supposer que les arguments avancés dans cette diatribe fussent justifiés – la plupart ne le sont pas - il n’en demeure pas moins que cette façon de procéder est totalement inacceptable et intolérable, tellement elle se place aux antipodes de notre éducation militaire. En outre, elle met à mal l’unité du monde associatif parachutiste qui n’a vraiment pas besoin de cela et nuit indirectement au général Cambournac qui n’ est pour rien dans cette affaire. Je l’ai écrit au colonel Wierzbinski.
Et voilà que le général Mouton, autre enfant du 17 vient « en remettre une louche » …. en termes plus diplomatiques, certes, mais avec la même mise en demeure du Président. Trop, c’est trop !
Il faut maintenant calmer le jeu.
6. Ce 30 avril j’ai pu rencontrer le général Piquemal à Aubagne, à l’occasion du 150ième anniversaire du combat de Camerone.
Je l’ai trouvé mortifié et particulièrement froissé (on le serait à moins) par les propos désobligeants et insupportables des trois officiers cités plus haut. Compte tenu de l’urgence et aussi et surtout de la difficulté à lui imposer un successeur à la dernière minute je lui ai proposé que sa présidence soit exceptionnellement prolongée d’une année. Il a accepté cette proposition.
7. Le 2 mai j’ai pu avoir le général Cambournac au téléphone : il a approuvé ce projet. Par la même occasion je lui ai demandé de calmer « l’énergie » de ses frères d’armes « écrivains ».
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Chers Amis de l’UNP,
Voici ma proposition :
- Prolonger exceptionnellement d’un an le mandat de notre Président, le général Piquemal.
- A l’issue du Congrès national de 2013, nommer le général Cambournac Premier Vice-Président de l’UNP, à compter du 1er août 2013, date à laquelle il aura quitté le service actif.
- D’envisager qu’à l’occasion du Congrès national de 2014, le général Cambournac devienne le successeur du général Piquemal.
- Ce qui présenterait le double avantage de pouvoir rendre au général Piquemal les honneurs qu’il a bien mérités et de donner le temps au général Cambournac de faire connaissance avec l’U.N.P., vue de l’intérieur.
Je vous demande à vous tous, mes amis parachutistes :
- de calmer le jeu,
- de serrer les rangs pour ne pas laisser prise à nos détracteurs,
- de préserver l’image de marque, la cohésion et l’unité de notre grande et belle Association, l’une des plus valeureuses du monde associatif des Anciens Combattants.
Et, par Saint Michel, que vivent les paras en général et notre chère U.N.P. en particulier.
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