NOTRE FAMILLE PARACHUTISTE DE NOUVEAU EN DEUIL

07/05/2019 Il y a soixante-cinq ans, le 7 Mai 1954, tombait Diên Biên Phù.

Il y a soixante-cinq ans, jour pour jour, tombait Diên Biên Phù.

 

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Cette bataille fut le moment clé de la guerre d'Indochine qui se déroula du au et qui opposa, au Tonkin, les forces de l'Union française aux forces du Việt Minh, dans le Nord du Viet Nam actuel. Elle est en effet considérée comme l'événement majeur de cette guerre.

 

On estime généralement à près de 8 000 le nombre de soldats vietminh tués pendant la bataille et à 2 293 celui des tués dans les rangs de l'armée française.

 

Mais souvenons-nous également des quelques 12.000 soldats français capturés par le vietminh, dont 3 290 seront rendus à la France dans un état sanitaire catastrophique, squelettiques, exténués. Il en manquera 7 801. D'après Erwan Bergot, 3290 furent libérés et 8431 sont morts en captivité. Quant au destin exact des 3 013 prisonniers d’origine indochinoise, cela restera toujours une inconnue.

 

On se souvient que le camp était installé dans une petite plaine encadrée de plusieurs collines et de Points d'Appui (PA) aux noms qui resteront dans nos mémoires: "Huguette", "Dominique", "Claudine", "Eliane", "Béatrice", "Gabrielle", "Isabelle", ...

 

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L'attaque débutera le 13 mars vers 17 h 15 par une intense préparation d'artillerie visant le centre de résistance Béatrice, l'un des PA les plus éloignés du dispositif, tenu par le 3e bataillon de la 13e demi-brigade de Légion étrangère (III/13e DBLE).

 

L'assaut du Viêt Minh est donné par les 141e et 209e régiments de la division 312 qui s'élancent des tranchées réalisées à proximité du centre de résistance. Les forces française étaient désorganisées. Sans officier pour les diriger, sans appui d'artillerie, les légionnaires de la 13ème DBLE, livrés à eux-mêmes, mènent un combat désespéré contre les fantassins viêt minh qui utilisent la technique de la vague humaine.

 

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Sans donner ici plus de détails (ce qui se fera dans un second article), il y eut une seconde vague d'attaques du 30 mars au 4 avril (la « bataille des cinq collines »).

Dans la nuit du 30 mars, après une nouvelle très forte préparation d'artillerie du Général Giap, tous les points d'appui tombent rapidement aux mains du Viet-Minh, à l'exception d’"Éliane 2" (surnommée « la cinquième colline ») et d’"Éliane 4".

 

Enfin, à partir du 1er Mai, se firent l'assaut final, qui aboutit à la chute totale du 7 Mai, après celles de "Eliane 1", "Dominique 3",  "Huguette 5", puis d'"Huguette 4" et "Eliane 2", et enfin "Eliane 10", "Eliane 4", "Eliane 3".

 

C'était bien cher payer ... pour rien, une fois de plus.

 

 

 

 

 

 



 

 



07/05/2019

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