NOTRE FAMILLE PARACHUTISTE DE NOUVEAU EN DEUIL

08/07/2014 Respectons les militaires ...

Respectons les militaires ...

 

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Lu sur: bvoltaire.fr

 

Les actes de violence se multiplient ces derniers mois contre les militaires.

 

On se souvient des assassinats perpétrés par Mohammed Merah contre trois militaires du 17e Régiment du Génie Parachutiste (17e RGP).

 

Plus récemment, le 27 juin dernier, 70 supporters algériens et une douzaine de militaires du 3e Régiment parachutiste d’infanterie de Marine (3e RPIMa) en sont venus aux mains en marge du match Algérie-Russie.

 

Le 3 juillet, ce sont deux officiers du 2e Régiment étranger de parachutistes (2e REP) qui ont été agressés par cinq personnes dont une jeune fille ! Ce ne sont que des exemples parmi tant d’autres. Ces faits divers ne sont pas anodins et font ressortir un sentiment de défiance et parfois d’aversion et de haine grandissant vis-à-vis de l’institution militaire. Pourquoi ? Trois réflexions à ce sujet :

 

L’image de l’armée et par conséquent celle du soldat s’est dégradée, surtout depuis l’avalanche des restructurations/dissolutions qui s’est abattue sur la France : 1970, 1974, 1984, 1992, 1998, 2008, 2012. Il y a encore un siècle, les militaires étaient présents jusque dans les grandes villes de campagne. Cette proximité n’existe plus et le militaire est devenu un extra-terrestre, car on ne le côtoie plus au quotidien, on ne le connaît plus. Et ce, quand bien même la caserne est à proximité.

 

En conséquence, la perception que l’on a du militaire a elle-même changé. Pour beaucoup, il est devenu un citoyen lambda comme un autre. Sauf qu’il n’en est rien. Même s’il s’est « humanisé », même s’il s’est professionnalisé, aguerri, s’est mieux intégré dans la société, un militaire reste un militaire 24/24 h. Avec plus de devoirs que de droits. Et le premier de ses devoirs, c’est de respecter l’uniforme et le drapeau français, la main qui le nourrit, même si cette main est parfois ingrate avec lui.

 

Surtout, l’armée est devenue l’un des derniers refuges où l’autorité existe et s’exerce ; où l’on apprend à se dépasser, à tenir, à résister à la douleur, au froid, à la chaleur, à l’adversité ; où l’on apprend à respecter la différence de l’autre, à « être cohésion ».

Plus encore dans des régiments d’élite comme celui du « 3 » dont la devise est en soi un ordre de mission : « Debout les morts » et comme celui du 2e REP qui travaille toujours « More Majorum », c’est-à-dire « A la manière des anciens ». L’armée, c’est un lieu où le mot fatalité ne doit pas exister. On est maître de son destin. On écrit l’Histoire avec ses compagnons, on la fait.

 

Tous ces éléments et bien d’autres font croître des velléités antimilitaristes dans l’esprit de nos concitoyens. Non l’armée n’est pas un refuge d’ultra-fachos, de va-t-en-guerre décérébrés à la recherche de hochets ou de sueurs froides. Ce sont des personnes, de plus en plus d’origine étrangère, qui ont la France au cœur et s’engagent pour elles, jusqu’à donner leur vie. Les respecter, c’est aussi respecter les valeurs de la France et de la démocratie.

Certains ne l’ont pas compris.

Il leur en a cuit !



08/07/2014

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