Compte-rendu de la visite du Théâtre Montansier

Samedi 15 Mars 2014. Nous étions une vingtaine de la Section UNP de Versailles à visiter le Théâtre Montansier de Versailles.

Tout d'abord, un peu d'histoire.

Ainsi que nous l'a expliqué notre guide, c’est un théâtre à l'italienne du XVIIIème siècle, situé au cœur du quartier Notre-Dame et à quelques pas du château de Versailles et de l'Opéra Royal.

Né sous l’impulsion de Mademoiselle Montansier (de son vrai nom Marguerite Brunet) dont il porte aujourd’hui le nom, ce théâtre a vu sa salle inaugurée le 18 novembre 1777, en présence de Louis XVI et de Marie-Antoinette.

Le théâtre à l’italienne se définit par sa forme ronde, ou plutôt "en fer à cheval". Contrairement aux autres salles de forme rectangulaire (comme la Salle du Jeu de Paume), cette disposition permet de faire venir un maximum de spectateurs et que tous voient la scène quel que soit leur emplacement.

C’est ce théâtre de 587 places que dirige Mademoiselle Montansier dès 1768. Ayant obtenu la charge et le titre de "directrice des spectacles à la suite de la Cour", soit le privilège exclusif de donner des spectacles dans toute résidence royale, comme dans ses autres théâtres, sa programmation ne récolte que des succès, les membres de la cour se mêlent au reste du public.

Nous y avons donc été accueillis par notre charmante guide, . . .

. . . qui allait nous donner d'abondants détails sur le théâtre et sa fondatrice, sur l'Histoire ... et ses petites histoires.

Il faut savoir que ce théâtre possède un double accès: par la rue des Réservoirs, l'accès public, et par les jardins du Château. Aujourd'hui, ce second accès est celui du personnel et surtout celui par où l'on fait entrer et sortir les décors.

Mais jadis, on pouvait y accéder directement et de manière privée depuis le Château (Bassin de Neptune). Madame de Pompadour, quant à elle, avait fait construire son propre petit couloir lui permettant de rejoindre son hôtel particulier situé à droite du Théâtre. Après la naissance du Dauphin, Marie-Antoinette réduit ses venues au Théâtre Montansier, à qui elle préfère dorénavant son petit théâtre du Trianon, réplique miniature du Montansier:

Théâtre du Petit Trianon, "refuge secret" de Marie-antoinette

Dans les salles du Montansier, de très hauts plafonds, de grandes baies vitrées, des ors, des colonnes, du marbre ...

Mais que l'on ne s'y trompe pas: ici, comme sur scène, tout est en trompe l'oeil: les marbres ne sont que du bois peint !

Dans la salle du théâtre, le parterre, les balcons, les loges, et en particulier celle du Roi et de la Reine:

Souvenons-nous qu'à l'époque, on venait au théâtre bien plus pour y être vu que pour voir le spectacle lui-même.

Quant aux membres de la Section 780 (et leurs conjointes), ils n'ont pas eu assez d'yeux pour scruter tout ce que la guide leur décrivait.

Et en particulier, le splendide plafond richement peint.

Mais après le régal des yeux, il a bien fallu passer à la deuxième partie, incontournable comme toujours, du programme de l'après-midi. On nous avait promis un goûter dans un salon de thé, et pas un seul d'entre nous ne manquait à l'appel !

A très bientôt pour une prochaine visite: Parachutistes, toujours volontaires !