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18/07/2015 Les Français: "leur travail est la guerre, et ils font leur travail"

Lu sur  Lignes de Défense :

 

(des propos tout à fait d'actualité)

 

Les Français: "leur travail est la guerre, et ils font leur travail"

"Même si la France d'aujourd'hui se dressait seul contre l'ennemi du monde, il serait presque inconcevable d'imaginer sa défaite, et entièrement impossible d'imaginer sa capitulation. La guerre continuera jusqu'à ce que l'ennemi soit achevé. Les Français ne savent pas quand cette heure viendra; ils en parlent rarement; ils ne s'amusent pas à des rêves de triomphes ou de conditions.
Leur travail est la guerre, et ils font leur travail".

 

Les lignes ci-dessus constituent le dernier paragraphe d'un ouvrage que je viens de lire. Ces mots, ce matin, prennent tous leur sens, deux jours après le 14-Juillet, alors que l'on parle d'un nouveau projet d'attentat contre un militaire français, et que des milliers de soldats tricolores luttent, pas tout à fait seuls heureusement, avec obstination, conviction contre "l'ennemi du monde".

 

Ces mots sont ceux de Rudyard Kipling, dans La France en Guerre, un texte de 1915 que les Belles-Lettres viennent de republier dans la collection Mémoires de guerre (86 pages, 12,90 €).

 

L'auteur du Livre de la jungle y écrit aussi que les Français "reconnaissent tous que la "victoire" à l'ancienne est presque aussi désuète qu'un fusil dans une tranchée de la ligne de front". Et que "l'Armée est la nation", quelque chose qu'il ne faudrait pas que les Français oublient un siècle tout juste après que Kipling l'ait découvert avec exaltation.

 

 


 

 

Commentaires de lecteurs:

 

 

C'est bien dit en effet, seulement il ne faut pas se tromper d'ennemi. Cette fois ci, il est chez nous. Nous n'avons pas d'adversaire externes. Notre système est pourri de l’intérieur par une classe politico-merdiatique qui crée et exploite des dangers externes et internes comme l’extrémisme musulman...

Comme le dit Chouet ca n'est pas quelques illuminés criminels qui vont nous faire peur.

Alain Chouet : « Nous sommes alliés avec ceux qui sponsorisent depuis trente ans le phénomène djihadiste »

"L'ennemi n'est pas celui qui te fait face, l'épée a la main, çà c'est l'adverssaire. L'ennemi c'est celui qui est derrière toi, un couteau dans le dos" Thomas Sankara.

Écrit par : Blanqui | 16.07.2015

 

Le problème, c'est qu'on constate que les immigrés et même fils d'immigrés ne se sont jamais considérés comme français. On se dit français pour profiter des avantages mais le coeur n'y est pas. On se sectorise entre communautés et on finit par affronter ce pays tel un infiltré en terrain hostile.
La France a longtemps été divisée et la guerre a soudé son peuple. Cette soudure, les nouveaux arrivants ne la connaissent pas.
Il faut malheureusement un choc pour que l'on soude ce peuple, mais on ne veut pas le dire, ça fait raciste, ça fait peur, ça choque cette population qui n'a jamais vécu sous la guerre. Mais ça viendra et on devra se tenir prêt le jour J.

Écrit par : frais | 16.07.2015

 

 

je trouve votre point de vue très pertinent. Merci de contribuer à éclaircir la situation !!!
Merci de remplir des fonctions de vrais cadres démocrates et républicains humanistes............
Merci de ne pas diaboliser l'opposition en semant la peur par le souvenir d'un communisme soviétique unipartite tout aussi totalitaire mais qui ne fait plus partie des réalités d'aujourd'hui !!!

Écrit par : schmilblick | 17.07.2015

 

 

L'armée n'est plus la Nation depuis que les politiques (Et la haute hiérarchie militaire) ont décidé de créer une armée composée de professionnels. A moins que la police, la santé ou la justice ne soit aussi "la Nation".

La Nation est composée de citoyens et son intitulé ne peut être confisqué par une partie d'entre eux, surtout aujourd'hui alors que les citoyens en armes, appelés par la mobilisation générale, ont été remplacés par des contractuels ou des fonctionnaires.

En 1915, Rudyard Kipling produisait un beau texte fantasmant la réalité plutôt que faisant une étude sociologique. En 1915, 481 condamnations à mort étaient prononcées, portant la moyenne des fusillés à 29 par mois depuis le début de la guerre. En 1915, la ligne de front était en France, après avoir frôlé la Capitale française à l'automne 1914, et en attendant les boucheries absolues de 1916 et 1917. (Démontrant l'incurie de la haute hiérarchie militaire et son incapacité à faire son travail de défense de la Nation puis conduisant à des mutineries multiples.)

En 1915, Rudyard Kipling indiquait qu'il était "presque" inconcevable d'imaginer la défaite. Cette formule prenant toute sa saveur après la débandade de 1940 (Hors ligne Maginot) et illustrant l'intérêt de l'adverbe "presque". En 1915, Rudyard Kipling annonçait la possibilité que la guerre dure longtemps. Funeste prédiction qui n'a été modifiée que par l'appui des forces américaines (déjà) et par le limogeage des généraux minables, jusqu'à l'armistice sans capitulation de quiconque.

Deux jours après le 14 juillet 2015, en lisant ce texte et en connaissant l'histoire de l'Europe, il convient d'être indulgent avec Rudyard Kipling pour son allégorie et sa généralisation enthousiaste. Il convient aussi de ne pas céder à la propagande qui est le fondamental inévitable du temps de guerre. (On nous affirme que nous sommes en guerre contre le terrorisme !). Il convient aussi de ne pas céder le principe de Nation à quelques milliers de personnes qui obéissent à des ordres politiques leur faisant faire parfois n'importe quoi.

Si par malheur, un jour, des appelés ou des rappelés ou des citoyens en armes, doivent se battre pour défendre la Nation; Alors nous aurons de nouveau la formule "l'Armée est la Nation". Mais en attendant, en faisant des assassinats ciblés au Nord Mali, en bombardant en Irak et Syrie, en protégeant le régime gabonais ou tchadien, ce n'est certainement pas la Nation qui est représentée mais juste une partie d'entre elle.

A moins que le terme "Nation" ne soit utilisé en référence au terme "Etat". Alors là c'est sûr, l'armée c'est l'état; Et l'incapacité de notre état est tellement criante dans bien des domaines que cela rend parfaitement juste cette expression.

Écrit par : Gwydyon | 16.07.2015

 

Je souscris tout à fait à votre argumentation "Gwydon" et je l'appuie . La France a effectivement cessé d'être "une Nation" le jour ou un génial Chef de l'état a cessé de faire de la Défense un devoir citoyen . On va le payer tôt ou tard et peut-être bientôt ... Mais où je ne vous suis plus c'est lorsque vous imaginez (même par malheur;.) qu'un jour on pourrait "mobiliser" à nouveau des jeunes français "appelés" pour faire face à une menace . Le phénomène m'apparait irréversible pour une question de moyens, de génération , de mentalité . Et depuis le temps qu'on en appelle au patriotisme lorsqu'il le faut pour se foutre du monde le lendemain , ce n'est pas souhaitable !!

Écrit par : navarre sp | 16.07.2015

 

Kipling ne fantasmait pas en parlant de l'Afghanistan :


When you're wounded and left on Afghanistan's plains, and the women come out to cut up what remains, jest roll to your rifle and blow out your brains and go to your gawd like a soldier.

Rudyard Kipling


Read more at http://www.brainyquote.com/quotes/quotes/r/rudyardkip152251.html#5XHWadKIie5SsbwR.99

Écrit par : chacalhurlant | 16.07.2015

 

@ Blanqui; Frais Gwydon; Navarre
Nation: Grande communauté humaine, le plus souvent installée sur un même territoire et qui possède une unité historique, linguistique,culturelle, économique plus ou moins forte.
Français: de la France.
Au siècle dernier,( à une époque ou le soleil ne se couchait jamais sur les territoires français) un maître d'école africain m'apprenait ainsi qu'a mes petits camarades sénégalais de l'école de la rue Kléber à Dakar que " nos ancêtres les gaulois étaient blonds, avaient de grandes moustaches et étaient un peu susceptibles quand on venait leur marcher sur les pieds".
Cette "filiation" historique ne génait personne dans une classe où la majorité des présents avait la peau noire, les cheveux très frisés et j'ai connu alors, des gamins plus français (et nationaux) que moi.
Le livre de géographie montrait tous les peuples vivants sous le drapeau français en précisant que même si nous avions des têtes et des apparences différentes, nous étions du même "club".
Cela donnait des peuples qui se retrouvaient dans la Nation Française et étaient prêts à mourir pour elle à l'exemple du 1er BEP montant à l'assaut à Dien Bien Phu en chantant la Marseillaise et au Capitaine Tchoréré mort assassiné dans les plaines de Picardie en 1940.
Mais ce bel édifice a commencé à se déliter et à éclater quand l'idéologie communiste a proclamé "le droit des peuples à disposer d'eux mêmes" antienne bien connue de l'époque.
Nos amis américains n'étaient pas en reste pour nous pousser hors de nos colonies (c'est pas bien d'aller chez les autres).
Et comme disent les asiatiques, "le poisson pourrit toujours par la tête" et nos élites idéologues sont en partie responsables de nos maux.
Comment garder une armée quand les "fils d'archevêque" se font réformer pour ne pas servir le pays et que le chef militaire se pose la question de savoir à qui il va confier la clé de la soute à munition quand les seuls appelés du moment sont issus des quartiers sensibles, n'ont pas "l'unité culturelle" de la nation et refusent d'aller combattre leurs frères de même religion.
Oui, la nation s'est rétrécie en surface, mais vos remarque sur ce blog montrent que la nation n'est pas morte et puis, la France est éternelle, il suffit juste de la secouer un peu.

Écrit par : R99242V | 16.07.2015

 

D'accord avec vous mais suis moins affirmatif sur "la France éternelle"

Écrit par : photorec | 17.07.2015

 

 

j'aime l'idée de la tête du poisson pourri. ça sent mauvais ...

 

Écrit par : schmilblick | 17.07.2015

 

 



18/07/2015

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