26/09/2014 Vidéos islamistes: montrer ou pas ?
Nos soldats sont de nouveau - ou vont bientôt l'être - envoyés au feu.
Aviateurs, Fantassins, Troupes de Marine, Parachutistes, Légionnaires ...
Sans doute, c'est leur métier. Pour la plupart, il s'agit d'une vocation. Avec les risques allant de pair avec cette vocation.
Nous n'honorerons jamais assez ce courage. Mais mesurons-nous réellement les risques qu'ils encourent ?
Ils luttent sans compter pour la Liberté. Pour NOTRE Liberté. Et s'ils tombent au combat, s'ils tombent aux mains de l'ennemi, cet ennemi qui, aujourd'hui a le masque grimaçant de l'horreur et de la haine sous prétexte d'une religion sanguinaire (il suffit de lire leur livre dit sacré pour s'en convaincre, les ordres exécutés aujourd'hui sont écrits en toutes lettres, et à de multiples reprises, depuis de nombreux siècles), s'ils tombent aux mains de l'ennemi, donc, on sait maintenant quel sort les attend.
Supporterons-nous encore longtemps que leur fin atroce et filmée, accompagnée de hurlements de haine victorieuse, soit diffusée sous forme de vidéos inondant internet ?
Lu ce matin sur Boulevard Voltaire:
Vidéos islamistes : diffuser ou pas ?
À chaque vidéo postée par les terroristes islamistes, la question fait débat : doit-on ou pas diffuser les images des égorgements ou autres joyeusetés du désert ? Les médias français ont opté pour la simple diffusion d’une image fixe, avec le visage flouté de la victime. Le son est généralement coupé. C’est sans doute bien assez. Voire déjà trop.
L’image est, en effet, l’arme la plus tranchante des nouveaux barbares. Il faut donc, de notre côté – c’est à dire celui de la civilisation –, en limiter au maximum la promotion massive, même si les voyeurs pourront toujours trouver en quelques clics l’immonde film des tortures. Mais l’assassinat, il y a des films pour ça.
Ce n’est pas parce que les tournages pédophiles existent qu’on doit les montrer lors d’un dossier télévisé qui traite du sujet. L’ignominie se suffit à elle-même quand le verbe seul l’incarne. On pourrait même penser que l’image fixe et le visage flouté du randonneur français en Algérie n’avaient pas à être diffusés du tout. La dignité de la personne, qui peut être un jour ou l’autre notre très proche, doit être préservée au maximum. Elle est sacrée. Il ne faut pas laisser une miette aux pauvres types qui l’ont assassiné. Ces détraqués coraniques, ces racailles du Web jouissent en effet de leur affichage morbide ; c’est pour eux le jour de gloire d’une vie perdue dans le vide. Le combat entre la vie et la mort, entre la civilisation et les barbares se joue atome par atome.
Ne l’oublions jamais : les islamistes, souvent très jeunes, sont des enfants de l’image. Nous devons essayer de les priver de leur jouet, autant que possible. Ne pas partager sur les réseaux sociaux le sinistre cliché de la victime agenouillée. Rendre hommage, oui, mais avec une belle photo, pleine de vie, du martyr.
D’aucuns pensent que ne pas montrer les vidéos est inutile, que c’est la politique de l’autruche, qu’il faut « que les gens sachent ». Cette position peut se défendre. Mais pas longtemps. Qu’a-t-on à gagner à jouer le jeu de l’ennemi ? Nous voir à genoux est son rêve. L’ennemi sait très bien le prix qu’on attache à la vie dans la civilisation occidentale.
Pour ce nouveau Cthulhu, masse informe qui se nourrit du mal et de l’image du mal, l’assèchement visuel pourrait être une première défaite. Vaincre la dictature de l’image, réussir à céder à nos tentations, à nos propres dérives nous impose une terrible discipline, un stoïcisme des temps nouveaux. Saurons-nous être à la hauteur du défi ?