26/03/2013 Debout, accrochez ! Avril 2013
SECTION VERSAILLES
DEBOUT, ACCROCHEZ ! Avril 2013
Sommaire :
1. Vie de la section.
2. A vos agendas.
3. La section parachutiste de Würzburg.
4. En quelques lignes :
- Opération Merkur.
- Le Savoia Marchetti SM 82 Marsupiale
1. La section était présente :
- 01/03 Réunion Ile de France à Boulogne Billancourt.
- 01/03 Repas au mess du GBGM de Satory (9 participants).
- 09/03 Hommage au Cal C. Charenton (1er RCP), pont Alexandre III.
- 21/03 Réunion Opex, hôtel de ville de Versailles.
- 22/03 Hommage au Cal A. Van Dooren (1er RIMa), pont Alexandre III.
- 23/03 Visite du musée de l’air au Bourget (11 participants).
2. Dates à retenir :
- 04/04 – 14/04 Exposition Opex à l’hôtel de ville de Versailles.
- 05/04 Repas au GBGM de Satory.
- 05/04 Cérémonie au monument au Morts de Versailles à 16 H 00 en présence du Général Charpentier, Gouverneur Militaire de Paris, inauguration de l’exposition Opex.
- 25/05 Repas du cinquantenaire au Château de la Couharde, Golf de la Queue lez Yvelines.
3. Section des parachutistes de Würzburg (Baviére) :
Dans le cadre du 50 ème anniversaire du traité de l’Elysée, un échange de correspondance vient de reprendre entre les sections de Würzburg et Versailles afin de renouer une amitié avec les parachutistes d’Outre-Rhin.
4. Opération Merkur : les paras allemands Crête 1941 :
Le plan d’invasion Merkur est relativement simple : il consiste à larguer vers 7h plusieurs milliers de parachutistes à l’aide de Ju 52 et de planeurs DFS 230 en plusieurs vagues sur les points forts de Héraklion (colonel Brauer), Maleme (régiment d'assaut du général Meindel) et Réthymnon (colonel Sturm) en vue de s’emparer des 3 aérodromes s’y trouvant tandis que la capitale,
La Canée et la rade de Souda devaient être rapidement conquises (régiment du colonel Heidrich). La Luftwaffe devait auparavant neutraliser les défenses de ces points et le parachutage devait se faire sous le couvert de la surprise. Plus tard dans la journée, environ 6 à 7 000 chasseurs alpins (Gebirgsjager) devaient être débarqués à l’aide de deux flottilles légères constituées de navires de pêche locaux. La conquête des divers aérodromes de l’île devait permettre d’acheminer rapidement d’autres renforts. Tout ne se passa cependant pas comme prévu.
Le parachutiste en Crète est, paradoxalement, très mal équipé. C'est un comble pour une organisation allemande connue pour son pragmatisme. Son treillis est constitué d'une tenue de drap de coton chaud avec une surcombinaison de saut. Son armement est léger.
En 1941, le parachutiste allemand est équipé du mauser 98K et du pistolet mitrailleur MP40.
L'armement lourd est constitué de mitrailleuses MG42.
Mais ce matériel arrive au sol dans des containers. Le parachutiste saute uniquement avec un poignard spécial dont la lame sort par gravité, et un pistolet automatique. Le parachute est de RZ avec un harnais type "Irwing" et relié au parachutiste par le biais d'une sangle qui s'accroche dans le milieu du dos. De ce fait, le para n'a aucun contrôle lors de la descente et la vitesse peut être importante. L'arrivée au sol se fait "mains et pieds" pour amortir la chute. C'est la raison pour laquelle qu’il porte des genouillères et c'est pour cela également qu'il ne peut se charger en matériel au risque de blessures graves à l'arrivée.
Le fallschimjäger arrive de ce fait au sol, sans armement pour se défendre. Il doit récupérer les containers métalliques afin de s'équiper pour mener des opérations d'assaut (talon d'achille du para allemand). Deuxième problème, le Ju52, l'avion de transport qui ne peut transporter que 15 paras. Il est lent et donc vulnérable à la DCA. L'allemagne n'a pas la capacité de mener une opération telle que la prise de la Crète avec une seule vague. Lors de l'arrivée de la deuxième vague, les appareils sont attendus.
La Crète fut bien « le tombeau du parachutiste allemand », au regard du fait que jamais plus une opération de grande envergure n’allait leur être confiée. Cependant, le fait remarquable est que, bien que le prix en fût élevé, la Crète fut conquise.
Le Savoia Marchetti SM 82 Marsupiale :
Le SM 82 était un avion italien de transport et de bombardement de la Seconde Guerre mondiale. Il s'agissait d'un trimoteur monoplan à train rentrant. Il fut construit à environ 720 exemplaires et entra en service en 1940. Cet appareil, qui illustre bien le concept italien de bombardier mixte était capable de transporter une charge de bombes de plus de 4 000 kg et d'opérer sur de longues distances.
Toutefois en raison de sa grande vulnérabilité à la DCA et à la chasse ennemie, il fut assez peu utilisé comme bombardier. En revanche, il se révéla un très bon avion pour transporter de lourdes charges ou 40 hommes avec leurs équipements.
Le besoin en avions de transport était tel, qu'à l'exception de quelques missions spéciales, comme le largage de parachutistes, le SM.82 fut quasi exclusivement utilisé dans ce rôle. Il se révéla particulièrement essentiel pour maintenir le contact avec l'Afrique orientale italienne qui se retrouvait de plus en plus isolée à mesure que la guerre avançait. Sa grande autonomie et sa capacité d'emport en faisaient l'appareil italien le mieux adapté au soutien des troupes italiennes opérant sur ce théâtre d'opération.
Savoia-Marchetti SM 82
3 Moteurs Alfa Romeo 128 RC.21 de 950 ch – 3 équipiers et 1 mitrailleur
347 Km/h - 40 passagers - 18020 Kg en charge - 6000 m de plafond pratique - 2100 Km en distance franchissable