26/09/2014 Rafales et France versus Daech
Lu ce matin sur Boulevard Voltaire:
Daech versus France
COMPTE RENDU DE MISSIONS, LÀ-BAS :
Plusieurs patrouilles de Rafale armés de bombes à guidage laser ont attaqué et détruit des dépôts logistiques sur le territoire irakien. Ce mode d’opération qui permet un largage à distance de l’objectif (environ 15 km) est extrêmement précis. Ces bombes planantes sont guidées depuis l’avion tireur grâce à un équipement laser qui permet d’« éclairer » la cible et d’enregistrer l’impact. Ce sont ces vidéos qui sont publiées dans les médias grand public.
Ces attaques ne peuvent s’effectuer que contre des objectifs fixes, préalablement bien identifiés, ne préjugeant pas de la présence de « combattants » ou de civils sur le site à l’instant du tir. Elle sont très efficaces contre des installations hors sol, même légèrement blindées. Mais elles ne permettent pas le traitement d’objectifs souterrains ou de forces disséminées. Les opérations aériennes contre des troupes, convois et véhicules ne pourraient être conduites que par des hélicoptères armés du type Tigre, équipés de missiles et canons, dont les bases devraient se trouver proches des lieux d’intervention.
La destruction substantielle des composantes offensives des djihadistes ne peut donc être espérée avec les seules interventions aériennes, par ailleurs très coûteuses, sur un territoire étendu et loin de la base aérienne (ou les bases, si d’aventure le porte-avions Charles-de-Gaulle rendu enfin disponible prenait le cap du golfe Persique).
COMPTE RENDU D’OMISSIONS, ICI :
Le terrible et odieux assassinat d’Hervé Gourdel en Algérie et les dysfonctionnements entourant le retour en France des trois nationaux jettent une très grande suspicion sur la crédibilité de nos services et nos relations internationales.
Comment ne pas se poser la question des conditions dans lesquelles le touriste français a été enlevé ? Pour avoir été kidnappé si vite, il fallait que les ravisseurs soient exactement informés du lieu et de son programme, ce qui suppose des informateurs et des relais proches et instantanés. Services d’immigration, police, infiltré parmi les « amis » ayant accueilli le montagnard, lesquels furent immédiatement libérés ? Ces questions qui devront être élucidées jettent un sérieux doute sur la fiabilité des services algériens et la qualité de la coopération entre les deux pays dans la lutte contre le terrorisme.
Les couacs ubuesques illustrant le retour en France des trois « djihadistes » ne sont pas faits pour conforter les messages virils et rassurants du Président à la tribune de l’ONU et de notre ministre de l’Intérieur ! Mais plus important est le comportement et le discours tenu par les intéressés et leur avocat. Ils prétendent avoir été:
« condamnés à mort par l’État islamique et c’est pour cette raison qu’ils ont tout fait pour s’échapper et qu’ils se sont livrés à la police turque et ont demandé l’aide et la protection des autorités turques ».
Je suppose qu’ils vont réclamer une protection policière, l’asile politique leur étant assuré en tant que Français ! Ne serait-ce pas un nouveau subterfuge intelligent pour renforcer une cinquième colonne déjà infiltrée sur le territoire ?